Plusieurs pathologies affectent le corps humain lorsque le système immunitaire est affaibli. Au nombre de ces pathologies, on distingue l’hypogammaglobulinémie qui est une affection caractérisée par un faible taux d’immunoglobulines dans le sang. Les immunoglobulines étant des anticorps qui jouent le rôle de protecteur contre les agents infectieux. L’hypogammaglobulinémie peut être sévère, modérée ou discrète. Dans le présent article, nous nous attardons sur l’hypogammaglobulinémie modérée, et faisons le tour de ses causes, de ses symptômes et de son traitement entre autres.
Sommaire
Définition : qu’est-ce que l’hypogammaglobulinémie ?
L’hypogammaglobulinémie peut être simplement défini comme la diminution des résistances immunitaires dans le corps. C’est une pathologie correspondant à une baisse des gammaglobulines et des protéines chargées de jouer le rôle de régulation du système immunitaire. Les valeurs normales des gammaglobulines sont entre 7 et 15 g/L.
Comme dit précédemment, l’hypogammaglobulinémie peut être discrète, modérée ou sévère selon les résultats du diagnostic. Cependant, cette catégorisation n’est pas utile et n’impacte pas le type de suivi. En effet, les termes « l’hypogammaglobulinémie discrète », « l’hypogammaglobulinémie modérée » et « l’hypogammaglobulinémie sévère » sont utilisés pour donner les résultats des évaluations. L’hypogammaglobulinémie modérée est donc l’expression employée pour exprimer la profondeur moyenne du déficit d’immunoglobulines.
Quelles sont les causes de l’hypogammaglobulinémie ?
Plusieurs facteurs peuvent être la cause de l’hypogammaglobulinémie. On distingue généralement deux grands types de causes à savoir :
- Les causes primitives : ici, le souci de santé peut être transitoire chez le bébé et lié à un déficit immunitaire primitif. Elle peut donc être présente à la naissance et ne sera visible qu’à l’âge adulte ;
- Les causes secondaires : l’hypogammaglobulinémie est causée par certaines pathologies précises comme les maladies auto-immunes, le syndrome myéloprolifératif, un cancer, l’hémopathie maligne, une infection (sida, hépatite, tuberculose) ou la prise de certains médicaments (anticancéreux, immunosuppresseur, etc.).
Les différents symptômes de l’hypogammaglobulinémie
Si plusieurs facteurs peuvent expliquer l’hypogammaglobulinémie, il est important d’avoir une idée de ses symptômes afin de faire un diagnostic provisoire. Ainsi, cette pathologie se caractérise par :
- Une toux chronique et/ou sanglante ;
- Des infections fréquentes des poumons et des sinus ;
- Des diarrhées ;
- Une perte de poids ;
- Une splénomégalie traduisant l’augmentation du volume de la rate.
Une consultation médicale d’urgence est conseillée au constat d’un de ces signes. Le médecin recommandera alors une électrophorèse des protéines plasmatiques pour établir le diagnostic. Ensuite un suivi médical sera mis en place et comprendra une électrophorèse qui est souvent annuelle.
Quel traitement pour une hypogammaglobulinémie modérée ?
L’hypogammaglobulinémie est une pathologie exigeant une prise en charge adéquate, car elle rend l’organisme du patient incapable de répondre à une infection, faute de manque d’anticorps dans le sang. Une prise en charge globale sera alors nécessaire afin de mettre à jour ses vaccinations et, au besoin, de se faire vacciner contre d’autres pathologies. Selon la cause de l’affection, le médecin pourra orienter le patient vers un spécialiste pour une bonne prise en charge.
Comme toutes les autres formes de cette pathologie, l’hypogammaglobulinémie modérée se soigne selon sa cause originelle. Mais en général, des antibiotiques sont prescrits pour traiter les infections. Il s’agit d’une supplémentation en immunoglobulines pour un déficit congénital. Ce type de traitement convient aux personnes souffrant de maladies auto-immunes.
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