Les femmes dans leur majorité donneraient tout pour devenir mère. Pour une mère en effet, l’enfant est une grande source d’épanouissement. Cependant, il existe des femmes qui, même n’ayant aucune phobie pour la maternité, trouvent impensable, voire inimaginable de garder une grossesse. Si celles-là parviennent à tomber enceinte, il peut se produire ce qu’on peut nommer un déni de grossesse. C’est une situation très peu connue et surtout mal interprétée.
Sommaire
Qu’est-ce qu’un déni de grossesse ?
Le déni de grossesse est d’abord le fait qu’une femme porte dans son ventre un enfant sans le savoir. C’est également un mécanisme de défense psychique qui pousse la femme à se refuser de penser qu’elle est enceinte. Ce phénomène est aussi défini comme l’absence de symptômes de grossesse. Néanmoins, les symptômes se manifestent dans certains cas chez la mère qui ne comprend absolument rien. On peut le catégoriser en deux types, notamment :
- Le déni de grossesse partiel ;
- Le déni de grossesse total.
Dans le premier cas, la mère se rend compte de son état seulement après le quatrième mois. Dans le second cas qui est très rare, la mère ne s’en rend compte qu’à l’accouchement. Mais, ne le confondez surtout pas à la grossesse cachée qui est le fait que la femme choisisse elle-même de cacher sa grossesse, bien qu’elle en soit consciente.
Facteurs de risques
On compte pas moins d’un cas de déni de grossesse sur 450 à 500 naissances. Comme la stomatite aphteuse, les facteurs qui peuvent entraîner ce phénomène sont nombreux. Il peut en effet résulter d’une stérilité supposé qui fait que la femme perd tout espoir de procréer. Le phénomène peut aussi résulter d’un environnement familial toxique où la femme est sans cesse abusée sexuellement ou est exposée à une pression psychologique trop forte. La transmission d’information de grossesse au corps peut aussi être bloquée en raison de grossesses rapprochées ou de grossesse résultant d’une agression sexuelle.
Quels sont les symptômes et les conséquences d’un déni de grossesse ?
Il est difficile de déceler les symptômes dans le cas d’un déni de grossesse. Le corps refoule les signaux habituels de grossesse, rendant ainsi les symptômes inexistants. Toutefois, on peut parfois remarquer des symptômes comme le vomissement ou la nausée. Mais là encore, il est difficile de faire le lien à cause de leur faible intensité. Quant aux conséquences de ce phénomène sur le bébé, elles ne sont toujours pas très connues. Mais considérant le fait que la période de la grossesse est un temps de préparation pour accueillir le bébé, ce phénomène entraînera un manque d’affection de la mère pour son futur bébé. L’enfant pourrait aussi éprouver ce manque d’amour, toute chose qui pourrait retarder son processus d’apprentissage de la langue et beaucoup d’autres choses à la naissance.
Penser à un déni de grossesse ne suffit pas pour le déclencher
Y penser est un signe palpable que vous prenez conscience de votre état de grossesse. Ainsi, y penser seulement ne pourra en aucun cas le déclencher. Sachez qu’il est tout à fait normal que vous vous interrogiez sur certaines situations. Ce faisant, vous serez plutôt plus épanouie et plus apaisée après avoir vu clair dans vos inquiétudes. Et si vous vos inquiétudes vous dominent, vous pouvez en parler à votre entourage ou consulter un psychologue.
Articles similaires
- Le fait de penser à mon déni de grossesse l’annule-t-il ?
- Doppler fœtal et bruit de vent : comment écouter son fœtus ?
- Tout savoir sur le processus d’apprentissage du langage chez le bébé
- Comment interpréter les sons comme le bruit du vent quand on a un doppler fœtal ?
- Les suppositoires à la glycérine sont-ils vraiment efficaces ? Avis et précautions d’emploi